Congrès International de Chronométrie

Les 28 et 29 septembre se déroulait à Lausanne le Congrès International de Chronométrie

La SSC fait de l’œil à la jeunesse horlogère internationale

Les 28 et 29 septembre se déroulait à Lausanne le Congrès International de Chronométrie qui réunit, tous les 3 ans, professionnels et futurs horlogers. La veille, pour la première fois, les bureaux de la Vallée de Joux de la Société Suisse de Chronométrie en ont profité pour inviter quatorze écoles internationales à découvrir la région. Dès les présentations, on y voit clair comme dans une montre à squelette apparent : futurs horlogers, l’horlogerie, c’est ici, à la Vallée de Joux que ça se passe.

LA SOCIÉTÉ SUISSE DE CHRONOMÉTRIE (SSC) : L’HISTOIRE D’UN SIÈCLE

La Société Suisse de Chronométrie (SSC) a été fondée en 1924 à Genève et aujourd’hui, elle comprend plus de 1500 membres. Elle met en valeur le savoir-faire de tous les métiers de l’industrie horlogère tout en permettant le partage et la valorisation des connaissances. Plusieurs rencontres permettent ces échanges comme : les journées d’étude, les petits-déjeuners horlogers, le concours annuel de réglage mais surtout le Congrès International de Chronométrie qui a lieu tous les 3 ans. Cette année, ce sont les bureaux de La Vallée qui sont aux commandes, avec à la tête Michele Fazzone, directeur manufacturier chez Jaeger-LeCoultre.

LE TEMPS PASSE ET DEMAIN SE PRÉPARE

« Les plus belles marques sont ici », déclare Michele Fazzone, « La Vallée a plus de travail que d’habitants, il y a de l’emploi ». Faire venir les forces vives est l’un des objectifs de la SSC de la Vallée de Joux. C’est pourquoi, avant ce congrès des 28-29 septembre à Lausanne, ils ont eu l’idée d’inviter des élèves horlogers dans le but tout à fait avoué de faire de l’œil à la jeunesse horlogère internationale. Venus de Belgique, Finlande, Italie, France et bien sûr de Suisse, c’est une centaine d’élèves qui ont été accueillis en terre combière.

AU PROGRAMME : GRANDES ENTREPRISES ET CADRE DE VIE ÉPOUSTOUFLANT

Principalement subventionnée par la fondation Paul-Edouard Piguet et la SSC, la journée démarre à la Bobine avec un petit-déjeuner, suivi d’un film de présentation de La Vallée. L’idée est non seulement de présenter les différentes entreprises d’horlogerie de la région mais aussi de faire miroiter un cadre de vie idéal.

Les images de drones de Meylanprod surplombant La Vallée dans toutes ses saisons et dans tous ses états surprennent les touristes et font hocher la tête d’approbation aux autochtones. Pas de doute, la carte « Vallée de Joux, il y fait bon vivre » est appréciée à sa juste valeur.

Les groupes se divisent en 4, chacun visitera une entreprise horlogère au choix parmi Blancpain, Jaeger-LeCoultre, Audemars Piguet et Breguet, mais aussi Astroval, le Musée de l’Horlogerie et l’Ecole Technique. Les élèves sont invités à laisser un CV avant de reprendre le bus en direction de Lausanne pour le Congrès de 2 jours.

« BELGIË HOUDT OOK VAN DE VALLÉE DE JOUX »

« la Belgique aussi aime la Vallée de Joux » Parmi les 14 écoles, celle de Namur était représentée par une dizaine de personnes, descendus en autocar pour l’occasion. « Le climat pluvieux ne nous dérange pas, on a l’habitude du froid », explique l’un des élèves de l’école de l’IATA de Namur en Belgique. « Nous sommes heureux, c’est un honneur et une chance d’être invités », et tous acquiescent. » Pour ces passionnés d’horlogerie, la rencontre avec la Vallée de Joux et ses grandes marques internationales fait partie intégrante de leurs objectifs professionnels. Les entreprises horlogères aimeraient séduire la jeunesse internationale en faisant miroiter les opportunités de travail et un cadre de vie naturel et authentique. Ça tombe bien, car pour ceux-là, ils sont venus depuis la capitale de la Wallonie, avec en tête l’idée de décrocher un stage, voire un travail, ici, dans l’une des grandes marques de La Vallée.

LES CORDONNIERS PARFOIS MAL CHAUSSÉS.

« Nous sommes d’ici alors nous connaissons l’école, bien sûr », explique un groupe d’élève de l’Ecole Technique de la Vallée de Joux, « mais il y a certaines entreprises horlogères dans lesquelles nous ne sommes jamais allés et nous sommes très heureux de le faire aujourd’hui ». Certains ne connaissaient pas l’existence d’Astroval et d’autres n’avaient encore jamais eu l’occasion de visiter le Musée de l’Horlogerie . La Vallée de Joux a encore bien des facettes à faire découvrir.

« Une journée utile, une journée qui a du sens », diront les futurs horlogers pour résumer. A entendre cette jeunesse horlogère internationale présente pour cette première édition à La Vallée, cette invitation a répondu à de nombreux objectifs et a trouvé tout son sens.



Pour l’IATA de Namur, l’objectif majeur est de venir travailler un jour parmi les grandes marques de la Vallée de Joux.

Alain Hermane et Louis Borckmans, respectivement professeur d'horlogerie et élève à l'IATA, ont eu l'honneur de participer au débat télévisé suisse concernant les différents acteurs qui composent le monde de la haute horlogerie.

les bureaux de la Vallée de Joux de la Société Suisse de Chronométrie : vidéo promotionnelle.